Herman et Rosie

Herman et RosieDans le rôle d’Herman Schubert, un crocodile. Dans le rôle de Rosie Bloom, une vachette. Il joue du hautbois. Rosie chante. Et tous deux aiment les films sur l’océan mais ça, ils ne le savent pas encore. Le décor de leurs vies, New York city; et les illustrations géniales de Gus Gordon, mélange de dessins vibrants, collages photos, clins d’œil  au monde  de grouillant de la grande pomme, parfois en pleines pages, parfois en petites vignettes .

Herman et Rosie pour la vie, c’est l’histoire de deux solitudes, une histoire de sons et une histoire de rencontre. Le récit se déroule accompagné des sons de la ville, ceux de la musique de jazz, ceux qui nous touchent et nous relient. Sans savoir d’où elle vient, Herman et Rosie tombent amoureux de la musique de l’autre. Elle s’insinue en eux, les accompagne où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent.  Elle embellit leurs vies. Mais le quotidien les rattrape. Herman perd son travail. Rosie perd le sien. La musique s’éteint car ils n’ont plus le cœur ni à chanter ni à jouer du hautbois. Ils ne savent toujours pas qu’ils habitent si près l’un de l’autre mais à ce stade, le lecteur aimerait tant que la rencontre se fasse. Et puis, un beau matin, ils partirent se promener… »Rosie trouva Herman. Et Herman trouva Rosie. Et la ville ne fut plus jamais la même.  »

Avec une page couverture aux allures d’une pochette de vinyle, la musique s’installe avant même que l’histoire commence, introduite par cette citation de Mark Twain: « Finalement, au bout de quelques mois d’expérience, j’ai compris que New York est un désert sublime, une solitude surmontée de dômes et de flèches, où l’étranger est SEUL au milieu de millions d’êtres qui appartiennent à la même espèce.  »

Herman et Rosie pour la vie, Gus Gordon (Gallimard jeunesse)

 

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