Ce roman d’un grand auteur espagnol traduit pour la première fois à l’école des loisirs, entraine le lecteur dans la tour d’une cité de la banlieue de Séville. Chacun y mène sa vie, chacun se débrouille comme il peut avec ce qu’il est, avec ce qu’il a. Le lecteur spectateur assiste au croisement des petits trafics, des envies, des erreurs, des aspirations et des fuites, à travers des personnages qui trament leurs destins sans qu’ils sachent encore combien ils auront besoin les uns des autres. C’est là une des forces de ce roman qu’on ne lâche pas: le tissage de la vie entre les êtres.
Au cœur de ces histoires, Angel, un prof de philo se trouvera être celui sur lequel tout repose. Il ne l’a pas vraiment voulu mais son cœur (et la philosophie) le conduit pourtant à aider cet élève qui attend son frère sur un bateau clandestin, à écouter cette femme et lui parler de poésie…Un livre qui soulève de grandes questions sur la condition humaine dans une narration dynamique avec des personnages incarnés. On pourrait facilement imaginer une adaptation cinématographique ou théâtrale de ce roman qui continue à vivre en nous longtemps après qu’on l’aie refermé. Un des meilleurs romans du printemps 2013! Les enfants de Babel, Éliacer Cansino, Medium l’école des loisirs
En librairie la semaine du 25 mars…tout bientôt!